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  Je m’appelle Akira Ohnishi. Il y a 9 ans, j’ai quitté mon métier à l’âge de 59 ans. J’étais alors professeur d’anglais dans un lycée de Kobe. Etudier cette langue n’était pas pour moi un loisir mais une nécessité liée à mon travail.  J’ai donc voulu faire quelque chose qui me ferait éprouver une réelle satisfaction. J’ai décidé d’apprendre d’autres langues étrangères.

Alors, après avoir appris la grammaire fondamentale tout seul, j’ai commencé, à l’âge de 40 ans, à apprendre le français à l’Alliance Française à Osaka. Peu importe ce que l’on fait, il est nécessaire d’avoir un but concret. C’était, pour moi, de réussir l’examen de guide-interprète en français parce que j’avais appartenu, pendant mes études, au club d’études des antiquités japonaises.

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Au bout de cinq ans, j’ai finalement obtenu mon diplôme et changé l’objet de mon étude ; cette fois : l’allemand. Mais, face aux difficultés de cette langue, j’ai renoncé à passer l’examen.

  Quand je l'avais environ 50 ans, j’ai commencé à fréquenter des bars dirigés par des coréennes à Kobe pour échapper au stress causé par le travail et les maladies de mes parents. J’ai appris quelques mots coréens par coeur et les ai utilisés dans le bar pour animer notre bavardage. C’était ainsi que j’ai commencé à apprendre le coréen.

  A la retraite, j’ai pensé qu’il était regrettable de mourir en laissant quelque chose d’inachevé dans ce monde. Donc j’ai recommencé l’allemand. Au début, j’allais à un certain institut à Kobe, sans effet. Mais, après avoir commencé à suivre des leçons individuelles dans une autre école, j’ai pu faire des progrès considérables et enfin réussir  l’examen.

  A propos de ces mémoires, tout a commencé à l’institut de Kobe où j’’étudiais en groupe. Tous les participants de la classe devaient présenter un court exposé sur n’importe quel sujet de la vie quotidienne au début de la leçon. Au début, je me basais sur mes expériences passées, par exemple, mon premier amour ou mon voyage en Corée. Mais il est devenu de plus en plus difficile de trouver des sujets appropriés et intéressants.

  Dans cette impasse, je me suis rappelé que j’avais visité beaucoup de temples et sanctuaires quand j’étais étudiant. J’ai pensé : « Ils sont si nombreux. Si j’en fais les sujets de mes discours, j’aurai toujours quelque chose à dire! »

  C’est ainsi que j’ai commencé à composer ces petites histoires dans ma tête et les murmurer en marchant après avoir visité un temple ou un sanctuaire. Bientôt, il m’est apparu intéressant de les écrire et de les faire corriger à mon enseignant. Puisque j’étais en train d’apprendre en même temps le français et le coréen, je les ai aussi traduit en ces deux langues et naturellement les ai fait corriger par mes professeurs respectifs.

  Ayant écrit 100 textes en trois langues différentes, je me suis rendu compte de l’importance de l’écriture. Quand on écrit, on doit se rapporter précisément au contexte. Donc, on peut comprendre le contenu profondément. Ce qui est compris de cette manière s’ancre dans les esprits éternellement.

  Les premiers textes étaient écrits pour des discours d’environ 2 minutes et donc sont courts et simples. Si vous, après avoir lu mes histoires jusqu’à la fin, percevez quelques progrès, je serai récompensé de mes efforts.

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