100. Un nouveau bouddhisme plus humain
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Environ 200 mètres au nord du temple Anraku-ji, il y a un temple dont le toit est couvert de chaume. On lui a donné le nom d’Honen-in en l’honneur de Honen, fondateur de la secte de Jodo (la terre pure). Honen tenait des réunions dans une salle d’entraînement qui exista à cet emplacement. Deux fois par jour, à six heures du matin et du soir, les croyants se réunissaient et priaient Amida-bouddha devant sa statue. De cette façon, Honen a propagé la croyance de Jodo dans tout le pays. Mais, il devait se trouver confronter à l’oppression sévère des sectes traditionnelles et du gouvernement influencé par elles. Je voudrais ici vous expliquer sa vie troublée.
99. Elles auraient dû d’abord obtenir l’autorisation de l’empereur
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Descendu à l’arrêt d’autobus de Shinnyodo-mae dans la rue de Shirakawa, on prend un sentier qui monte en pente douce vers l’Est. Alors, on arrive à la promenade Tetsugaku-no-michi (la promenade du philosophe). Quand on continue la marche environ 200 m encore dans la direction Est, on se trouve dans le quartier de Shishigatani. Là, on trouve au sud l’école Notre-Dame et au nord les temples : Reigan-ji en avant et Anraku-ji derrière. Celui-ci fut nommé en souvenir du bonze Anraku qui avait joué un rôle important dans l’histoire tragique suivante.
96. Il faut reconnaître lorsque son temps est venu
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En haut de la gare de Kitaoji sur la ligne de Karasuma du métro de Kyoto, se trouve le carrefour Karasuma-Kitaoji. Quand on marche le long de la rue de Kitaoji sur environ 700 mètres vers l’ouest, on arrive au carrefour Horikawa-Kitaoji. En continuant notre chemin à peu près 300 mètres en avant, on trouve à notre droite l’entrée du temple de la secte zen Daitoku-ji. Habituellement, dans l’enceinte des temples zen appelés « ・・・ ji », il y a beaucoup de temples subsidiaires appelés « ・・・ in ». Cette fois, je vais parler du Kôtô-in qui se trouve à l’ouest de l’enceinte du Daitoku-ji.
95. Couturière de talent ou dame d’honneur en Chine ?
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A peu près 150 mètres à l’ouest du carrefour Karasuma-Takatsuji, par lequel je suis passé sur le chemin du temple Byodo-ji (Inaba-Yakushi), il y a le carrefour Muromachi-Takatsuji. Environ 50 mètres encore à l’ouest de là, se trouve à droite un petit sanctuaire shinto qui donne sur la rue de Takatsuji. On l’appelle « Hanjo-jinja » ou « sanctuaire de la prospérité ». Concernant la naissance du nom « Hanjo », deux histoires totalement différentes sont transmises.
94. Il faut tenir ses promesses surtout celles faites aux dieux
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Environ 100 mètres au sud de la gare de Shijo, sur la ligne de Karasuma du métro de Kyoto, se trouve le carrefour de Karasuma-Takatsuji. En continuant notre chemin vers le sud, on tourne dans la première ruelle sur notre gauche. A 50 mètres, on voit le temple Byodo-ji.
D’habitude, on l’appelle familièrement « Inaba-Yakushi ». « Inaba » est l’ancien nom de la préfecture de Tottori d’aujourd’hui. « Yakushi » est le nom d’un des dieux bouddhiques qui est parvenu à la plus haute étape d’illumination. « Yakushi » protège les croyants contre des maladies variées. Comme preuve de sa compétence médicale, il tient toujours dans la main gauche un pot à onguent. Concernant la raison pour laquelle le Yakushi à Inaba est maintenant déifié à Kyoto, une histoire intéressante est transmise.
89. Le pont sur lequel on peut revenir ; pour le meilleur ou pour le pire
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Au carrefour de Horikawa-Imadegawa qui se situe environ 800 mètres à l’ouest de la gare de Karasuma-Imadegawa sur la ligne de Karasuma du métro de Kyoto, on voit au coin sud-ouest un bâtiment de l’association pour la promotion des ventes du Nishijin-ori (textile). Un peu au sud de là, on trouve un torii (portail) du sanctuaire shinto Seimei-jinja.
87. Elle a finalement trouvé la paix parmi les gens simples
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A peu près 500 mètres au sud-ouest de l’arrêt d’autobus Nishigamo-shakomae (devant le dépôt), il y a un temple appelé Jinko-in. Il a été fondé en l’an 1217 par un prêtre du fameux sanctuaire shinto Kamigamo-jinja suivant les prédictions d’un oracle : « Bâtissez un temple à l’endroit éclairé par la lumière sacrée. » C’était, de fait, un endroit sacré puisqu’il avait déjà accueilli un temple (disparut depuis) le Kawaraya-dera.
Quand on entre dans l’enceinte par le portail, on voit à main gauche un chashitsu (pavillon pour la cérémonie du thé) appelée « Rengetsu-an (pavillon) ». Rengetsu est le nom d’une femme Ohtagaki Rengetsu qui vécut de la fin de l’époque Edo (1791) au début de l’époque Meiji (1875) à Kyoto. Même aujourd’hui beaucoup de gens qui la vénèrent visitent le pavillon pour se rappeler sa vie dramatique. Alors quelle sorte de vie a-t-elle menée ?
86. Le monstre qui voulait entrer dans le nirvana
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Environ 150 mètres à l’ouest de la gare d’Higashiyama sur la ligne de Tozai du métro de Kyoto, il y a un carrefour, Higashiyama-Sanjo. Encore 150 mètres à l’ouest, on voit à gauche une ruelle qui s’étend vers le sud. En la parcourant sur 100 mètres, on trouve à droite le torii (portail) du sanctuaire shinto Daishogun-jinja.
Il est l’un des quatre Daishogun-jinjas qui ont été construit aux points cardinaux de Kyoto au début de l’époque Heian (794-1185) pour défendre la ville contre la pénétration des mauvais esprits. Dans l’enceinte se dresse un magnifique ginkgo de plus de 800 ans qui projette les visiteurs dans le passé. On imagine aisément que, dans le temps, il était environné seulement de bois et effectivement, il existait un bois qui s’appelait Nue-no-Mori ou le bois de Nue. Nue est le nom d’un monstre qui vivait dans ce bois. Voici l’histoire de Nue jusqu’à ce qu’il soit tué par le samourai Minamoto-no-Yorimasa, un grand archer.
83. Quatre femmes unies face à l’égoisme du shogun
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Dans le chapitre précédent, je vous parle du Takiguchi-dera qui fut reconstruit à l’époque de Showa (1926-1989) à la place du Ojo-in. Cependant, ce n’est pas le seul temple des environs. Sur l’emplacement de l’ancien Ojo-in, une hutte fut présente qui fut à l’origine de la construction du temple voisin du Takiguchi-dera : le Gio-ji. Voyons aujourd’hui son histoire.
71. Le despote de Kyoto
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Environ 150 mètres à l’ouest du carrefour de Matsubara-Shinmachi où se situe le sanctuaire shinto Matsubara-doso-jinja, la rue de Matsubara-dori croise celle de Nishitoin-dori. Il y a, au sud-ouest de ce croisement, un sanctuaire shinto appelé « Gojo-tenjin-gu. »
Même si son enceinte semble très limitée maintenant, entourée des immeubles en béton, elle était très étendue quand il fut fondé par le bonze vertueux Kukai au moment du transfert de la capitale à Kyoto en l’an 794. Parce que les trois dieux du Gojo-tenjin-gu, Oonamuchi-no-mikoto, Sukunahiko-no-mikoto et Amaterasu-no-omikami, sont originaires du ciel, on l’appelle familièrement « Tenshi-no-miya » en français « le sanctuaire des anges ».
68. L’homme est-il vraiment la plus intelligente des créatures ?
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Ainsi que je l’ai dit la dernière fois, on aime les jizos si passionnément à Kyoto qu’on tend à appeller toutes les statues bouddhiques favorites « Jizo». Donc, d’innombrables histoires concernant les jizos sont naturellement transmises. L’histoire suivante est l’une d’elles.
En partant de la gare de Shichijo sur la ligne Keihan, on marche vers l’Est dans la rue de Shichijo-dori. A environ 100 mètres, on trouve sur notre gauche une entrée modeste de bains publics appelés Daikoku-yu. Etrangement, un jizo est déifié dans un petit sanctuaire minutieusement décoré à l’intérieur du terrain.
60. Le diable qui s’est changé en déesse
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Quand on sort de la gare terminus d’Uji sur l’embranchement d’Uji de la ligne Keihan, on voit un pont imposant sur la rivière d’Uji. On traverse le pont et tourne au premier croisement à gauche dans la rue numéro 3 en passant sous le torii (l’entrée d’un sanctuaire shinto) d’Agata-jinja. Alors, on trouve, à environ 100 mètres, l’enceinte exigue du sanctuaire shinto Hashihime-jinja à gauche.
Là, il y a deux petits autels pour les dieux Hashihime et Sumiyoshi qui, tous les deux, ont rapport à l’eau. Celle-là est la déesse de la rivière Uji et celui-ci, le dieu de la mer ou de la navigation. Concernant Hashihime, deux histoires différentes sont transmises.
33. On ne sonne plus la cloche. Pourquoi ?
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Quand on descend à la station de métro Imadegawa et marche quelque minutes le long de la rue Imadegawa-dori vers l’ouest, on se trouve dans la zone Nishijin, où les étoffes de Nishijin sont tissées. Autrefois, il y avait là à côté des temples et sanctuaires shintos un grand nombre de fabriques textiles, où beaucoup d’apprentis travaillaient contre de la nourriture et un logement.
Dans l’enceinte d’un des temples Hoonji, il y a une cloche qui fut fondue à l’époque d’Heian. On l’appelle « Tsukazu-no-Kane », en français « la cloche qu’on ne sonne pas ».