Je vous conseille de lire ces textes dans l’ordre numérique car j’’ai commencé à écrire chaque texte en tenant compte de ce que j’avais écrit la fois précédente. Ainsi, régulièrement, plusieurs textes sont liés les uns aux autres. En effet, j’ai choisi mes sujets de différentes manières :
-en cherchant dans le même endroit.
Par exemple, je vais chercher dans l’enceinte d’un temple zen plusieurs histoires liées à différents bâtiments subsidiaires. Cela s’est passé dans le temple Tofuku-ji sur lequel j’ai écrit 4 textes.
Il arrive également que je trouve, par hasard, une chose intéressante sur le chemin d’une autre destination. Cela s’est passé quand j’ai visité l’emplacement de l’ancienne prison Rokkakugokusha où la première autopsie japonaise eut lieu. J’ai trouvé, justement devant l’emplacement, le sanctuaire shinto Takenobu-Inari-Jinja, bien connu pour l’histoire du lilliputien Issunboshi .
-en cherchant des histoires du même genre.
Vous remarquerez plusieurs histoires d’animaux dans ce recueil. Ayant écrit sur le temple des chats, j’ai choisi d’écrire ensuite sur le temple des singes, puis le temple des moineaux, etc.
Il y a aussi l’histoire de la vie malheureuse de la poétesse Ohtagaki Rengetsu qui introduit naturellement l’histoire de la courtisane Yoshino-dayu qui surmonta une série de difficultés grâce à sa foi en un bonze vertueux.
-en cherchant des histoires similaires dans le même endroit.
Dans la région Yamashina, il y a le temple Kaju-ji où le noble Takato se maria tardivement avec Tamako, après 6 ans de fiançailles pendant lesquelles il surmonta de nombreuses épreuves sans jamais oublier sa promesse de l’épouser. Tout près de là, il y a le temple Zuishin-in où le noble Fukakusa-no-shosho tomba amoureux de la femme Ono-no-Komachi, accepta de lui rendre visite cent fois pour pouvoir se marier à elle mais mourut après sa 99-ième visite. Toutes les deux sont des histoires d’amour éternel.
Puisque je décris au début de chaque histoire l’itinéraire depuis la gare la plus proche jusqu’à l’entrée du temple ou du sanctuaire, vous pourrez arriver à destination sans problème. Ce qui m’inquiète est que la porte de certains temples est, sauf jours spéciaux, fermée. Il y a même des temples qui n’acceptent pas les touristes, peut-être à cause du manque de savoir-vivre de certains touristes ou de la misanthropie du propriétaire du temple. Rassurez-vous, ils sont peu nombreux !
Quelquefois, il est aussi possible que l’objet que vous avez désespérément cherché ne soit qu’une pierre qui n’a rien de particulier. Même dans ce cas-là, ça vaut la peine de continuer à marcher car vous pourriez ressentir l’ambiance d’un quartier ordinaire dont les touristes sont générallement absents. Vous pourriez aussi trouver par hasard des trésors inexploités au coin de la rue. En outre, ça sera pour vous l’occasion d’évaluer l’imagination des Japonais qui a créée des histoires si fantastiques à partir de choses si banales.