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L’entrée du sanctuaire Ichi-Hime jinja dans lequel le dieu tutélaire du marché et de la femme est déifié

  A l’ouest du temple Renkoji où une des statues bouddhiques mystérieuses, un chef-d’oeuvre de Kaikei, est gardée, on trouve d’abord un temple modeste; puis un sanctuaire shinto qui, au premier regard, n’apparait pas comme un lieu sacré.  On l’appelle « Ichi-Hime-jinja ».

Pourtant, un dieu puissant dans deux domaines y est déifié.  Lesquels ? On peut facilement deviner en lisant son nom « Ichi » et « Hime ».

  La première partie « Ichi » signifie « marché » ou « foire ».  A l’époque d’Heian (794 – 1185), un marché se tenait périodiquement dans l’enceinte.  Les produits agricoles et les articles variés étaient apportés des divers endroits du Japon.  Par conséquent, ce sanctuaire était toujours plein de monde issus de couches sociales variées.

  Il s’ensuivit naturellement que le dieu commença à être consideré comme un dieu tutélaire du marché.  Cette croyance se répandit dans tout le Japon.  Même aujourd’hui on peut voir un petit autel pour lui dans toutes les halles centrales de chaque préfecture.  Bien sûr, il est aussi déifié avec révérence au centre de l’emplacement « des Halles » de Kyoto.

La deuxième entrée du sanctuaire Ichi-Hime jinja dans lequel le dieu tutélaire du marché et de la femme est déifié

  La deuxième partie « Hime » signifie « princesse » ou « femme ».  Originellement, le dieu était consideré comme un dieu tutélaire exclusif pour les femmes car il déployait ses capacités en débarrassant les mauvais esprits qui possédaient les femmes.  C’est pourquoi il reçoit beaucoup d’aide sprirituelle et financière des impératrices de génération en génération même jusqu’à maintenant.

  Aujourd’hui, on vient prier à ce sanctuaire dans l’espoir de trouver un bon époux, d’avoir un accouchement facile ou de voir grandir ses enfants sainement.

  Parmi les porte-bonheurs qu’on peut acheter là, il y a une clochette appelée « Otou-Suzu (clochette) ».  Si on la suspend à l’intérieur des toilettes, le son cristallin élimine les impuretés flottant dans l’atmosphère.  Pourquoi donc spécialement à Kyoto, les toilettes doivent-elles être si bien entretenues?

  On croit depuis longtemps qu’une femme donnera naissance à un bébé en bonne santé si elle entretient ses toilettes pendant sa grossesse.  Il subsiste encore une coutume selon laquelle une femme entre dans les toilettes en serrant son nouveau-né dans ses bras au septième jour après sa naissance et prie le dieu que son bébé puisse vivre longtemps et en bonne santé.  Les toilettes sont la demeure du dieu, elles sont sacrées.  Donc il est très important à Kyoto de les tenir toujours propre.

  Attention !  La plupart des gens qui visitent le Ichi-Hime-jinja sont évidemment des femmes.  Un homme doit prendre son courage à deux mains pour s’y introduire !

La clochette pendue dans les toilettes pour faire desparaître l’atmosphère viciée

La deuxième entrée du sanctuaire Ichi-Hime jinja où un couple prie le dieu de l’accouchement facile et du bébé sain

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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