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  La deuxième entrée modeste du temple Daihoon-ji

  On trouve devant le sanctuaire principal du Daihoon-ji une petite pagode en pierre érigée pour vénérer une femme.  Elle s’appelle « Okame », dont le visage se caractérise par des joues gonflées et un petit nez plat.

  Aujourd’hui, Okame est un personnage connu dans tout le Japon.  Elle est même vénérée par les corps de métiers liés à la construction.  C’est dans ce temple que sa légende est née et que certaines personnes en sont arrivées à la vénérer comme dieu tutélaire.

  Alors, quelle légende la concerne?

  Au cours de la construction du sanctuaire, le maître charpentier scia par inadvertance un des quatre piliers principaux qui se retrouva plus court que les 3 autres.  Ces piliers étaient importants car ils avaient été offerts par un croyant dévôt et étaient des éléments indispensables à la façade du bâtiment.  Le maître dût changer ses plans.

  Là, sa femme, Okame, lui donna le conseil suivant : « Isso masugumi o hodokoseba ! » en français : « Tu pourrais utiliser un masugumi (un assortiment décoratif en bois) ! ».

  Grâce au conseil de sa femme, il trouva l’amorce d’une solution.  Il scia les 3 autres piliers pour égaliser la longueur et fit un masugumi au-dessus pour les allonger.  De cette façon, il put résoudre le problème et les travaux suivants marchèrent bien.

  Finalement, une cérémonie pour la pose de la poutre faîtière eut lieu.  Mais Okame n’y assista pas.  Le fait est qu’elle s’était fait hara-kiri et donc n’était plus de ce monde.

  Pourquoi a-t-elle choisi de mettre fin à sa vie ?

  A cette époque-là, c’était une grande honte pour un homme, spécialement maître charpentier, d’accomplir sa tâche en écoutant les conseils d’une femme.  Pour ne pas révéler la vérité, elle arriva à la conclusion que la seule solution était de recourir à cette extrémité.

  La légende veut que le maître attacha un masque d’Okame à une grille en bois en forme d’éventail et pria devant cette décoration pour le repos de l’âme d’Okame et la pérennité du bâtiment qu’il était en train de bâtir.

  Aujourd’hui, encore, on utilise le masque d’Okame comme offrande pour les cérémonies de la pose de la poutre faîtière.

La tombe d’Okame qui a sacrifié sa vie pour défendre l’honneur, de son mari

Le masugumi qui a suppléé les piliers raccourcis

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La statue d’Okame, la femme du charpentier qui a construit le bâtiment

 

 

 

 

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