110. Demander en mariage au risque de sa vie
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Un peu au sud de l’école Notre-Dame (cf. l’article 99 sur le temple Anraku-ji), il y a le sanctuaire shinto Ootoyo-jinja à l’Est du chemin Tetsugaku-no-michi (chemin des philosophes). Il fut fondé par Fujiwara-no-Shukushi (une femme) en l’an 887 pour guérir la maladie du 59-ième empereur Uda. Elle était sa mère de nourricière et contribua beaucoup à sa succession à la courone.
109. Tous les deux risquent leur vie
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Quand on monte dans l’autobus numéro 1 ou 6 pour Takagamine et que l’on descend à l’arrêt Genko-an-mae, on trouve, à l’Est, l’entrée du temple Josho-ji sur lequel j’ai écrit dans l’article 94 et, à l’Ouest, celle du temple Genko-an. Ce dernier fut fondé à l’époque de Nambokucho (1336-1392) par le premier bonze vertueux Tetsuo Giko du temple de la secte zen Daitoku-ji. A l’origine, il l’avait construit pour lui servir de maison après sa retraite.
88. Douze ans de paix après une vie troublée
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Environ 1,5 kilomètres au sud-ouest du temple Jinko-in, où Ohtagaki Rengetsu a passé les dernières années de sa vie, se trouve un temple appelé Josho-ji où Yoshino Tayu (Dayu) aussi historiquement bien connue est enterrée. Josho-ji est un des hauts lieux du quartier Takagamine auquel on peut accéder par les lignes d’autobus numéro 1 ou 6 Nord. Descendez à l’arrêt Genkoan-mae.
Yoshino Tayu était une des courtisanes d’une maison close dans le lieu de plaisir Shimabara à Kyoto au début de l’époque d’Edo (1603-1867). Elle était réputée non seulement comme Tayu (titre de courtisane suprême) mais aussi comme fervente pratiquante de Hokke (secte bouddhique). Alors quelle sorte de vie est-ce qu’elle a mené ?
87. Elle a finalement trouvé la paix parmi les gens simples
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A peu près 500 mètres au sud-ouest de l’arrêt d’autobus Nishigamo-shakomae (devant le dépôt), il y a un temple appelé Jinko-in. Il a été fondé en l’an 1217 par un prêtre du fameux sanctuaire shinto Kamigamo-jinja suivant les prédictions d’un oracle : « Bâtissez un temple à l’endroit éclairé par la lumière sacrée. » C’était, de fait, un endroit sacré puisqu’il avait déjà accueilli un temple (disparut depuis) le Kawaraya-dera.
Quand on entre dans l’enceinte par le portail, on voit à main gauche un chashitsu (pavillon pour la cérémonie du thé) appelée « Rengetsu-an (pavillon) ». Rengetsu est le nom d’une femme Ohtagaki Rengetsu qui vécut de la fin de l’époque Edo (1791) au début de l’époque Meiji (1875) à Kyoto. Même aujourd’hui beaucoup de gens qui la vénèrent visitent le pavillon pour se rappeler sa vie dramatique. Alors quelle sorte de vie a-t-elle menée ?
59. En 1687, on pouvait se faire exécuter pour avoir tué un chien
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Si on continue la route en autobus du hameau d’Oshio vers l’ouest, on arrive en 5 minutes au terminus Yoshimine-dera situé au pied d’une colline sur laquelle plusieurs temples sont éparpillés à des hauteurs variées, reliés par des escaliers. Ce complexe de temples est aussi appelé Yoshimine-dera.
Sur le chemin pour le sommet de la colline où se situe Yakushi-do (le sanctuaire de Yakushi), on trouve un monument dans lequel les cheveux d’une femme appelée Keishoin sont conservés. Le dieu du Yakushi-do est Shusse Yakushi. « Shusse » signifie « succès dans la vie ». Keishoin était une des maîtresses du troisième Shogun Iemitsu de l’époque d’Edo (1603 – 1867) . Elle a beaucoup contribué à la reconstruction de ce temple. Entre Shusse Yakushi et Keishoin, il existe une étroite relation dont je vais vous raconter les détails.
45. Faut-il être prêt à tuer par amour ?
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Après avoir vu les deux emas, celui de la jalousie et celui du singe, j’ai continué mon excursion de la gare de Momoyamagoryomai sur la ligne Kyoto Kintetsu à Takeda au sud de la ville de Kyoto. Aux alentours, à environ 2,5 kilomètres au sud-ouest de la gare, il y a un temple appelé Koizuka-dera le long d’une vieille route.
Un petit portail avec un toit de chaume m’a accueilli. Dans l’enceinte restreinte du temple, le sanctuaire principal occupe la plupart du terrain. Sur un autel à l’intéreur, trois statues équestres en bois de personnages historiques de l’époque Heian sont déifiés. Il y a Minamoto-no-Wataru (un homme), Endo-Morito (un homme) et Kesa-gozen (une femme). Dehors, on trouve une petite pagode en pierre, sous laquelle la tête de Kesa-gozen fut enterrée. Alors, quelle histoire est-elle transmise ? Je vais vous la raconter.
41. Leur amour a connu une fin tragique
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La dernière fois, j’ai écrit sur une histoire d’amour du Kaju-ji, un des deux temples du voisinage de la gare d’Ono. Cette fois, je voudrais vous présenter une autre histoire qui est transmise au temple Zuishin-in.
On associe toujours ce temple à une femme Ono-no-Komachi, car il fut érigé sur l’ancien site de la villa où le clan d’Ono avait habité pendant longtemps. On considère Ono-no-Komachi au Japon comme une des trois beautés du monde au côté de Cléopâtre d’Egypte et de Yang-kuei-fei de Chine. Elle était aussi un des six génies du waka (poème de trente et une syllables) à l’époque d’Heian (794-1185).
Concernant cette belle et intelligente femme, plus de 200 anecdotes sont transmises partout dans le pays. La plus connue est « Momoyo-Gayoi » en français « Les 100 visites nocturnes » que je vais vous raconter.